Le serial-entrepreneur se lance une nouvelle entreprise : Neuralink. Son produit phare ? Des implants cérébraux qui nous permettront de brancher nos cerveaux aux ordinateurs.
Tout est dit dans le nom de la dernière entreprise d’Elon Musk. Neuralink veut créer du lien, un lacet neuronal plus précisément, entre le cerveau humain et l’ordinateur. Après la voiture électrique et des voyages grand public sur Mars, l’entrepreneur milliardaire prend une part active dans la société qui développe un implant nous permettant un jour de charger et décharger nos pensées.
Max Hodak, l’un des cofondateurs, a confirmé au Wall Street Journal l’existence de la société et l’implication d’Elon Musk. Il a également expliqué que la société en était encore à un stade embryonnaire et que les plans étaient encore en cours, sans donner plus de précisions. On sait juste que la société a été enregistrée en juillet dernier en Californie en tant qu’entreprise de recherche médicale. Pour l’instant, tout semble sorti d’un bon film de science-fiction, d’autant qu’on ne connait pas encore les objectifs précis. Améliorer l’intelligence artificielle ? Développer les performances du cerveau ou encore sauvegarder la mémoire ? Elon Musk a annoncé qu’un long article à propos de Neuralink verrait le jour dans une semaine sur le site Wait But Why.
Un homme d’affaires du futur
À 45 ans, Elon Musk n’en est pas à son premier coup d’éclat. Il y a un mois, il annonçait sur Twitter que la conduite autonome serait opérationnelle dans six mois. Slasheur dans l’âme, il divise son temps entre Telsa (voitures électriques), Space X avec sa fusée sur Mars et Interloop, le train à très grande vitesse. Parmi cet emploi du temps surchargé, il a trouvé le temps de caser Neuralink. Les fans les plus assidus ont pu déceler quelques indices avec ses tweets annonciateurs en août dernier puis plus récemment :
@BelovedRevol Maybe next month
— Elon Musk (@elonmusk) 25 janvier 2017
« Nous sommes déjà des cyborgs »
En début d’année, il révélait lors d’une conférence organisée par le magazine Recode : « La limitation fondamentale c’est l’entrée-sortie. Nous sommes déjà des cyborgs, c’est-à-dire que nous avons une version partiale ou numérique de nous-mêmes dans nos mails, nos réseaux sociaux et nos autres activités. Nous avons à la base des super-pouvoirs avec nos ordinateurs, nos smartphones et leurs applications ».
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