La jeune marque coréenne de joaillerie réinvente la façon dont nous percevons les bijoux, transformés en véritables amulettes pour réenchanter la vie de tous les jours.
Quand la joaillerie rencontre la philosophie
Avec OIC, la créatrice Jiji Bex nous embarque dans un voyage introspectif et philosophique au cours duquel elle interroge notre rapport au temps, à la routine et bien sûr aux bijoux. Le nom OIC est chargé de symbolisme : O pour l’ouroboros, le célèbre serpent qui se mord la queue, symbole du cycle éternel des choses ; I pour définir l’infinité des possibilités ; et C pour la continuité. Trois lettres pleines de profondeur, que Jiji Bex n’a pas choisies au hasard. « Parfois, la vie quotidienne peut sembler fastidieuse et répétitive. C’est dur de voir de la beauté dans l’ordinaire. Mes bijoux sont pensés pour inviter chacun à voir au-delà de la monotonie, car lorsqu’on change de perspective, tout devient plus beau », explique-t-elle.
Lorsqu’elle était étudiante, Jiji Bex travaillait à mi-temps dans une boutique de bijoux à Séoul. Sa capacité à percevoir et répondre aux émotions des clients a rapidement fait d’elle la meilleure vendeuse du magasin. C’est au cours de cette expérience qu’elle s’est rendu compte que chaque bijou est vecteur d’une joie qui est propre à celui qui le porte, et qu’un simple objet « décoratif » peut en réalité avoir l’effet d’un porte-bonheur.
Ayant vécu à Paris, la créatrice a été largement inspirée par son expérience internationale, qui lui a permis de se créer une place particulière sur la scène artistique coréenne.
Une créativité sans limite
Ultra créative et inspirée par le monde contemporain, Jiji Bex s’est essayée à de nombreuses disciplines avant de tomber amoureuse de la joaillerie. Elle a dessiné des emojis pour les messageries instantanées, publié des bandes dessinées sur Instagram, travaillé le cuir… Mais c’est en dessinant et en assemblant des bijoux qu’elle a réellement réussi à illustrer ses sentiments et sa façon de voir le monde. Citant Steve Jobs, Jiji voit son parcours pluridisciplinaire comme une série de points connectés, chacun contribuant à la création et au succès d’OIC, mêlant art et entrepreneuriat.
OIC propose des créations uniques allant des boucles d’oreilles et colliers aux accessoires pour foulards et aux chaînes de corps. Mais il serait trop simpliste de réduire la marque à la création de bijoux : Jiji Bex a pour ambition de rendre le quotidien spécial par tout ce que l’on peut porter, des pieds à la tête. Sa première collection, Venom, est une variation autour du thème du serpent venimeux. Agressive ? Pas le moins du monde. « En Coréen, il y a une expression qui dit de quelqu’un qu’il « est du venin » », raconte Jiji, « une façon négative d’exprimer que la personne est prête à tout pour arriver à ses fins. J’ai voulu redéfinir le concept du venin, car selon moi, se passionner pour quelque chose et travailler dur pour y arriver est une des manières d’être heureux, donc il faut l’encourager ». Un concept original qui a déjà séduit des stars des podiums et de la scène, comme les groupes de KPOP Stray Kids et The Boyz, qui portent régulièrement les bijoux OIC.
Venom : le serpent comme symbole d’audace et de force
La collection Venom est composée de plusieurs séries, chacune portant le nom d’un type de venin et reflétant une facette de la personnalité de son porteur. Outre la pièce maîtresse, la chaîne de corps Hemorrhagins G, véritable œuvre d’art insolite, tous les bijoux sont pensés pour embellir la vie quotidienne. Les boucles d’oreille Neurotoxins Jaw, qui représentent de façon symbolique la mâchoire du serpent qui s’apprête à attaquer, ont été réalisées à la main en résine de cristal et en laiton avant d’être plaquées à l’or blanc 18 carats, offrant une allure à la fois élégante et rock. Elles peuvent être portées avec le collier assorti pour un ensemble harmonieux, mais si on aime twister son accoutrement de tous les jours, c’est l’anneau de foulard qui attirera notre attention. Dans la même veine, Jiji Bex a imaginé le bracelet Hemorrhagins Bite WG, avec ses deux points symbolisant les trous laissés sur la peau par une morsure de serpent, un détail qui évoque à la fois le danger et la beauté de la nature.
La créatrice coréenne travaille actuellement sur la deuxième collection d’OIC, qui réinterprètera les codes classiques de la féminité pour les adapter à des bijoux unisexes. Cette nouvelle gamme, prévue pour l’été, questionnera les diktats de la mode en proposant des motifs traditionnellement féminins, redéfinis dans une esthétique genderless.
Conçus et fabriqués en Corée du Sud, les bijoux OIC sont fabriqués à la commande, garantissant des pièces limitées et exclusives.
