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A Nice, les hôtels de luxe unissent leurs forces

La terrasse de l’Anantara à Nice

Depuis 2022, la Luxury Hotel Collections regroupe, à nice, onze hôtels cinq étoiles, pour faire de Nice une destination prisée des clients d’élites, de France et d’ailleurs. Deux nouveaux établissement, dont l’ouverture est prévue cette année, ont rejoint l’aventure.


Nice est, en Europe, la seconde destination pour les jets privés… et la clientèle qui va avec. Un hub aéroportuaire majeur, qui déverse ses richissimes voyageurs vers les deux villes du sud-est de la France aux noms les plus ronflants dans le domaine du luxe : Monaco, et Cannes. A Nice, on le déplore. D’autant que l’offre de cinq étoiles y est nombreuse. Aussi, sous l’égide de l’office de tourisme de la métropole niçoise, une dizaine d’hôtels de luxe de Nice et ses alentours se sont regroupés en 2022 pour créer une synergie, afin de faire de « Nissa la bella » une destination phare du business de l’hôtellerie de prestige. 

Dans cette liste, on retrouve des noms connus : le Negresco, le Hyatt Regency, la Réserve de Beaulieu, ou le Anantara Plaza, et bien sûr le palace Chateau Saint-Martin. Mais aussi des adresses atypiques, comme l’époustouflant Chateau de la Chèvre d’Or, planté dans le village d’Eze. Deux nouvelles adresses vont gonfler la collection cette année : l’Hotel du Couvent (qui, comme son nom le suggère, prend place dans les murs dans un ancien couvent du XVIIe siècle, en plein Vieux-Nice), et le Victoria – Maison Albar, pour porter à 13, le nombre d’hôtels de la collection.

Au programme donc, des lieux magiques, des restaurants aux constellations micheleniennes, des roof top divins et des suites avec vue sur mer. En s’unissant ainsi, les hôtels augmentent leur force de frappe, notamment sur la scène du BtoB : nulle question de se tirer dans les pattes auprès des marchés moyen-orientaux, américains ou asiatiques, mais bien de faire valoir la diversité de l’offre niçoise dans le domaine du luxe. La ville de Nice et les cinq étoiles vont donc mutualistes leurs forces commerciales et marketing pour attirer de nouveaux clients. Preuve de la coopération : les équipes de l’hôtel du Couvent ont pu profiter, pour travailler, des bureaux de l’Anantara, le temps des travaux de rénovation de l’ancien lieu de retraite. 

L’idée est aussi de mettre en avant, pour une clientèle très aisées, une « destination », plus que des hôtels de luxe. L’office de tourisme et ses partenaires souhaitent mettre en avant la richesse de Nice – ce qui pousse évidemment la clientèle à demeurer plus longtemps dans ces lieux de luxueuse villégiature, pour profiter de la coté et de ses charmes. Car Nice a bien des chose à faire valoir : une gastronomie au patrimoine culturel national, sa vie culturelle au sens large (la métropole serait la seconde au nombre de musées en France, d’après l’officie de tourisme de la métropole). Cette année, la ville commémore les 70 ans de la mort de Matisse. Elle sera aussi la ville d’arrivée du Tour de France, avec un contre-la-montre qui promet d’être un grand moment de sport (première fois depuis la défaite de Laurent Fignon que la Grande boucle se termine par une course contre le chronomètre). Nice sera aussi, en 2025, la ville d’accueil de la conférence des Nations unies sur les océans. L’ambition est aussi de faire de Nice un point d’attache pour ces touristes fortunés, afin qu’ils puissent découvrir les joyaux culturels et patrimoniaux de la région. 

Bref, Nice est une ville majeure, et souhaite le rappeler au monde entier. Et en faire profiter ses hôtels cinq étoiles, qui doivent faire face à une forte saisonnalité, à des taux d’occupation pas toujours optimaux – en comparaison notamment, avec les grandes adresses parisiennes. Le tout avec la concurrence voisine de la capitale du glamour (Cannes) et celle du bling-bling (Monaco) – ou peut-être est-ce l’inverse ? 

 


A lire aussi : La chaîne Anantara redonne vie à l’un des mythiques hôtels de Nice

 

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