Après avoir évolué une large partie de la matinée proches de leur point d’équilibre, les marchés actions européens ont bondit à mi-séance, galvanisés par le phénomène technique dit des « quatre sorcières » avant de replonger dans leur léthargie.
Faute d’indicateurs macroéconomiques de premier plan susceptibles de donner le tempo, les marchés actions européens ont bénéficié des « grâces » de la technique ce vendredi avec une poussée significative à mi-séance imputable au phénomène dit des « quatre sorcières ». En effet, chaque année, le troisième vendredi des mois de mars, de juin, de septembre et donc de décembre marquent l’échéance simultanée des contrats sur futures et options en Europe et aux Etats-Unis.
Une croissance des volumes d’échanges qui a permis au CAC 40 de progresser jusqu’à 0,8% à 12H avant de progressivement rentrer dans le rang, tout en se maintenant dans le vert, pour achever la semaine sur une hausse de 0,29% à 4 833,2 points, soit un gain hebdomadaire de 1,45%. De son côté, l’Eurostoxx 50 a affiché une santé encore plus éclatante avec une hausse, sur cinq jours, de 1,75%.
Si la journée de vendredi, hormis ces aléas techniques, ne restera pas dans les annales, l’actualité était plus riche cette semaine avec, pour point d’orgue, le relèvement du taux directeur, d’un quart de point, de la Réserve fédérale américaine. Une décision intervenue mercredi soir au sortir de la traditionnelle réunion mensuelle du comité de politique monétaire de l’institution.
La séance de mercredi est, d’ailleurs, la seule de la semaine à avoir terminé dans le rouge, les investisseurs ayant pris le parti de prendre leurs bénéfices, même s’il était acquis d’avance que la Fed allait relever ses taux, au regard de la solidité des derniers indicateurs publiés. Ce qui a d’ailleurs permis, dès le lendemain, un rebond significatif des indices imputable au secteur financier, véritable locomotive de cette première journée « post-Fed ».
Airbus décolle, Sanofi panse ses plaies
Sur le front des valeurs, fort de cette actualité ayant permis au dollar de grimper à un plus haut de quatorze ans mercredi face à l’euro, c’est comme souvent, dans ce cas-là, Airbus qui a tiré son épingle du jeu. L’avionneur, dont le carnet de commandes ne désemplit pas, comme en atteste la finalisation d’une commande en provenance d’Iran pour sept appareils, a vu son titre s’apprécier de plus de 8% sur la semaine.
A l’inverse, l’action Sanofi a terminé dans les tréfonds du CAC 40, avec une perte hebdomadaire de plus de 2,54% et un recul de 2,12% sur cette seule séance de vendredi. Le titre du laboratoire pharmaceutique, autrefois plus grosse composante de l’indice, pâtit des informations de presse faisant état de sa volonté de lancer une offre sur Actelion, auquel le laboratoire américain Johnson & Johnson a officiellement renoncé. Actelion, en revanche, profite largement de cette marque d’intérêt, son action progressant de plus de 10% à la Bourse de Zurich.
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